"La clarté, la décontraction et le sens des couleurs [de Georges Pludermacher] ont déclanché une ovation qui devrait relancer la carrière d’un pianiste au sommet de son art"
Christian Merlin - 13 mars 2007
"L’écouter est à la fois jouissance intellectuelle, leçon de structuralisme, et découverte qu’au sein des pires difficultés un pianiste peut encore, et de tous ses doigts, chanter".

"Son jeu, outre l’agilité, la puissance, montre de ces qualités dont on pense a priori qu’elles sont le propre des "instinctifs", des "intuitifs" : la beauté de la sonorité et du cantabile, à peu près unique en France, le goût du timbre, l’élégance de la diction, le panache, le sens dramatique et, surtout, une rythmique électrisante. Mais Pludermacher joue les Bartok les plus trépidants sans bouger la tête. Là où les autres trépignent, il fait de la musique. Dans ces superpositions rythmiques qui demandent aux deux mains (et aux deux esprits) une indépendance diabolique, chaque note tombe en plein dans le mille : c’était écrit...Comme tous les grands rythmiciens, il ne pense pas au rythme : mais la pulsion est implacable, et le tempo toujours naturel. La vraie virtuosité, le vrai talent pianistique se voient à d’autres traits : dans l’unité sonore d’un passage lent, dans la faculté de maintenir la tension, qualités que Pludermacher possède au plus haut degré. Mais c’est aussi, pour les doigts comme pour l’imagination, la possibilité de réaliser des figures contradictoires ; à cet égard il est unique. Par exemple : jouer très vite, détaché, et pianissimo à la fois ; jouer des accords répétés sans alourdir la sonorité ; faire en sorte qu’un trait d’octaves, martelé par d’autres, passe comme une caresse ; donner l’impression, dans la puissance extrême, d’en avoir de reste ; enfin, réaliser un équilibre parfait entre ces éternels frères ennemis : le détaché et le lié. C’est alors qu’apparaît le Signe, le signe de ce que Liszt appelait la "virtuosité transcendante"".
Jacques DRILLON
"...Ce pianiste donne toujours l’impression de dominer totalement ce qu’il joue, mais cette domination intellectuelle ne se fait jamais sentir aux dépens d’une sensibilité frémissante et d’un pouvoir de communication qui fait qu’avec Vladimir Horowitz, il a été le partenaire préféré de Nathan Milstein".
Alain LOMPECH
"Georges PLUDERMACHER est un pianiste puissant et sensible"
"Georges PLUDERMACHER possède un sentiment heureux de l’équilibre entre la compréhension analytique et la spontanéité émotionnelle".